Parc Paysager

Installations urbaines, artistiques et paysagères pour encourager la pratique de la danse en plein air

[LOCALISATION]

Parc Paysager

Saint-Nazaire, France

 

[ 2023]

livré

 

[COMMANDITAIRE]

Ville de Saint-Nazaire

 

[CRÉATION]

Vraiment Vraiment + D’ici là

(Groupement de MOE pour le

réaménagement du parc paysager)

 

[CONCEPTION]

Collectif Gru

 

[RÉALISATION]

Collectif Gru

Disséminées dans le parc paysager de Saint-Nazaire, deux structures ont vocation à être testées et éprouvées par les habitants à partir de l’été 2023. Elles ont pour intentions d’encourager et d’accueillir les pratiques de danses au sens large, spontanées ou encadrées, ainsi que toutes autres pratiques artistiques et culturelles et performatives dans leurs diversités. Ces dispositifs temporaires ont été imaginés par le groupement de maîtrise d’œuvre en charge du projet de réaménagement du parc, commandité par la commune de Saint-Nazaire. GRU est alors sollicité pour les concevoir techniquement ainsi que pour les construire directement sur site.  

Une estrade, espace scénique de représentation autant que d’entraînement, est implantée dans un écrin de verdure. Les arbres environnants jouent le rôle de fond de scène et sont également sources d’un ombrage changeant au fil de la journée. Son pendant est un mur monolithique réfléchissant qui prend place au centre d’une ancienne piste de roller à quelques dizaines de mètres plus loin. Au-delà de son potentiel à servir des pratiques dansantes individuelles et collectives, son reflet, tantôt fidèle, tantôt distordu, fait de lui un intriguant mirage invitant à une interaction ludique et à un dialogue artistique avec le paysage. 

La taille des installations a été pensée et ajustée en fonction de la longueur maximale de certains matériaux disponibles et choisis pour leurs aptitudes à être utilisés en extérieur sur le long terme. Ainsi, la longueur maximale d’un madrier de douglas (45x145x600) devient unité de longueur et conditionne le dimensionnement des structures dans une recherche d’économie de moyens et d’efficience de la mise en œuvre. C’est aussi l’occasion de limiter toute perte de matière et production de chutes résiduelles. 

Aussi, pour répondre à la contrainte d’un ancrage temporaire, les deux dispositifs utilisent des systèmes de fondations différenciés et réversibles en fonction de la nature des sols sur lesquels ils s’installent. L’estrade s’appuie sur des pieux vissés, épargnant les réseaux racinaires du sol environnant. De son côté, le monolithe réfléchissant est autoportant et lesté grâce à des blocs de béton standardisés et réutilisable dans bien des configurations. Ces objets urbains ont donc été conçus et construits en laissant la porte ouverte à un possible démontage des ensembles en vue d’un déplacement et d’une réutilisation en l’état, mais également pour une réutilisation ultérieure des matériaux à d’autres fins. 

Photographies © – Collectif Gru